SII : Syndrome de l’intestin irritable
Le syndrome de l’intestin irritable est une pathologie chronique qui associe des douleurs abdominales et des troubles du transit réguliers, souvent une alternance de constipation-diarrhée. Elle touche environ 5% à 10% de la population française et les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes. C’est une pathologie sans gravité mais qui gêne fortement la vie quotidienne et passe souvent en dehors des radars des médecins car méconnue. Il est pourtant désormais prouvé scientifiquement qu’un déséquilibre du microbiote intestinal - c’est-à-dire un déséquilibre des bonnes bactéries qui composent l’intestin - en est le plus souvent la cause.
SIBO : Small Intestinal Bacterial Overgrowth
Aussi appelé « pullulation microbienne du grêle » en français, le SIBO est un excès des bactéries dans l’intestin grêle. Ce nombre trop important de bactéries dans l'intestin grêle endommage le microbiote intestinal et cause des troubles intestinaux puisque les bactéries consomment les nutriments, y compris les glucides et la vitamine B12. Cet excès de bactérie est lié à un trouble de la motricité intestinale, c'est-à-dire un intestin qui se contracte mal.
C’est une maladie qui se caractérise principalement par des flatulences excessives, ballonnements, alternance constipation-diarrhée. Les mêmes symptômes quasiment que ceux du syndrome de l’intestin irritable donc. D’ailleurs, selon les gastro-entérologues, la majorité des patientes qui viennent consulter pour un SIBO sont en réalité atteintes du syndrome de l’intestin irritable qui est beaucoup plus courant.
Le SIBO peut handicaper considérablement la vie des patientes qui en sont atteintes. En France les professionnels de santé s’y intéressent depuis peu de temps. Il n’existe pas de test de référence pour diagnostiquer le SIBO. Toutefois, l’utilisation de tests respiratoires au glucose avec mesure de l’hydrogène est recommandée. C’est le test le plus courant. L’analyse bactériologique du liquide contenu dans le jéjunum, correspondant à la partie médiane de l’intestin grêle, est aussi une méthode efficace pour confirmer le SIBO. Comme pour le SII, ces deux tests ont pour objectif d’analyser la composition du microbiote intestinal.
Maladie de Crohn : maladie inflammatoire chronique de l’intestin
En France, la maladie de Crohn touche près d'une personne sur 1000. Elle se manifeste par des douleurs abdominales (spasmes, brûlures) parfois fortes, qui se déclenchent par crises, similaires à celles causées par l’appendicite. Des diarrhées abondantes et liquides, une perte d’appétit, des nausées et des vomissements. Seul un gastro-entérologue peut diagnostiquer cette pathologie qui touche plus les hommes que les femmes.
SII et SIBO sont donc les deux pathologies les plus présentes chez les femmes. Celles avec lesquelles on vit souvent depuis la puberté sans y faire suffisamment attention. Or, il est vital de s’en préoccuper car un déséquilibre du microbiote instestinal entraîne une perte d’immunité globale. Nous sommes alors plus sujettes aux rhumes et affections respiratoires plus lourdes, aux cystites, aux infections urinaires. Il est désormais établi que la qualité de notre microbiote intestinal est importante pour notre santé digestive, métabolique, immunitaire et neurologique.
Et il est relativement facile d’en prendre soin en combinant une alimentation équilibrée, sans sucre ni aliments industriellement transformés, limitée en alcool, avec des cures de probiotiques et compléments alimentaires ponctuelles.
Les probiotiques sont un condensé de « bonnes bactéries » qui prennent soin de notre microbiote intestinal, augmentent sa diversité et nourrissent ses bactéries bénéfiques. À ce titre les probiotiques ont démontré leur efficacité sur la digestion de certains aliments, les ballonnements et la régulation du transit intestinal. Restent à bien cibler leurs souches, c’est-à-dire les différents types de bactéries, qui conviennent aux pathologies SII, SIBO.
C’est à partir de cette problématique que l’équipe de recherche d’Atelier Nubio a formulé Microbiote et Nombril composé d'un prébiotique (l'inuline de chicorée) et de quatre souches de probiotiques sélectionnées spécifiquement pour leurs bienfaits sur la digestion. les bienfaits des quatre souches ont été prouvés par des études cliniques qui ont mesuré l’efficacité de ces quatre souches utilisées ensembles.
Témoignages
Anna, 42 ans : "Depuis plusieurs années, mes maux de ventre fluctuent en fonction de mon cycle menstruel. Ventre gonflé en fin de journée, flatulences les jours de calme apparent. Constipation sévère pendant plusieurs jours la semaine qui précède les règles, suivie de crises de diarrhée pendant les règles. Autant dire que ce rythme me laisse peu de répit. Les différents spécialistes que j’ai pu consulter sont formels, je ne souffre d’aucune pathologie inflammatoire type maladie de Crohn. « Manger des pruneaux », « faites du sport » - j’ai toujours pratiqué une activité physique soutenue - « ne mangez pas pimenté » - merci mon corps me l’a déjà dit - sont les seules recommandations qui m’ont été données. Ces consultations ne m’ont donc pas apporté de solutions durables. Sensible au pouvoir des plantes, je me suis documentée sur l’alimentation. Je recommande d’ailleurs le guide Beauty Food d’Atelier Nubio qui est un bon « pense-bête » des pratiques alimentaires. En tenant un « journal d’alimentation » j’ai identifié les aliments qui ne me convenaient pas. En les éliminant j’ai trouvé un équilibre alimentaire qui me convient, quand je sens que je fais des écarts ou que mon rythme de vie - stress, déjeuner sur le pouce - perturbe cet équilibre, je préviens et compense avec des cures de probiotiques."
Florence, 38 ans : "Avec le recul je réalise que j’ai toujours eu mal au ventre. Cette prise de conscience je l’ai eu lors d’une consultation avec une micro-nutritionniste spécialisée dans les intolérances alimentaires et le microbiote et que je consultais pour entamer une perte de poids. Avant même de parler poids, notre échange s’est concentré sur le ventre. Je me suis souvenue qu’étudiante, il m’arrivait de m’allonger chez les amis qui m’invitaient à dîner en plein repas tellement je me tordais de maux de ventre. En période « d’accalmie », mon ventre gonflait dès le déjeuner et ne reprenait pas une forme « normale » dans la journée, je passais souvent l’après-midi avec le bouton du jean ouvert. Des douleurs surgissaient sans raison apparentes, elles étaient socialement handicapantes. Son diagnostic a été clair : la perte de poids n’était pas le sujet. Il nous fallait trouver les aliments qui ne convenaient pas à mon microbiote intestinal. Elle a pratiqué un test d’intolérance alimentaire et de la flore intestinale. Puis m’a demandé de retirer de mon alimentation tous les aliments contenant du sucre, du gluten et du mauvais gras, les crudités, sans oublier l’alcool, même le petit verre de vin du vendredi soir. Il ne restait plus grand chose à part les légumineuses, le riz complet, les légumes, la viande blanche, les fruits à petite dose. Les maux de ventre ont cessé très rapidement. On a ré-introduit certains aliments au fur et à mesure. Je n’ai pas perdu beaucoup de poids ; ce qui était pourtant ma motivation de départ. Mais le résultat était au-delà de mes espérances : je me sentais légère car je n’avais plus le ventre qui se mettait à gonfler à la fin de chaque repas et je n’étais plus serrée dans mes vêtements. Depuis les maux de ventre sont de l’histoire ancienne à condition de ne pas faire de gros écarts alimentaires et de faire des cures de probiotiques régulièrement."
Pour aller plus loin :
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